NSNZ Nicolas NOVERRAZ - visual artist
CLONES
Conséquences de l’ordre 66 sur le psychisme des clones
L'histoire est celle de ces 237 clones de l’Empire Galactique qui on été diagnostiqués SSPT
ou Syndrome de Stress Post Traumatique.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, ce problème, somme toute assez rare chez les soldats de l’Empire,
en cache un autre bien étrange.
Vous pouvez les acquérir avant leurs probable élimination, et ce pour seulement 100 crédits galactique, on accepte les francs et les euros.
C’est sur la planète Antar 4 que tout a commencé.
Antar 4 était l'une des six lunes qui orbitait autour de la géante gazeuse Antar. Il s'agissait du monde natal des Gotals.
La majeure partie de sa surface était recouverte par les océans, et ses pôles étaient ensevelis sous une calotte glaciaire. Son axe orbital très incliné avait pour conséquence une inhabituelle alternance des jours et de la nuit. Cela faisait qu'elle était parfois éclairée des deux côtés : par son soleil et par la lumière réfléchie par la planète ; d'autre fois, elle était plongée dans une obscurité totale.
Antar 4, aussi appelée plus simplement Antar ou la lune Gotal, était une lune de la Bordure Intérieure dont l'histoire fut marquée par la Guerre des Clones et les premières années de l'Empire Galactique. Elle était originellement peuplée de Gotals, mais ils s'exilèrent en masse lorsque la lune tomba sous le contrôle de la Confédération des Systèmes Indépendants. De nombreux Gossams et Koorivars immigrèrent alors. À la fin de la guerre, le soutien d'Antar 4 aux Séparatistes lui valut d'être sévèrement réprimandée par l'Empire qui procéda à des arrestations et exécutions de masse, connues par la suite comme les Atrocités d'Antar.
Les Atrocités d'Antar fut le nom donné par les médias à une opération de l'Empire Galactique qui eut lieu environ un an après la fin de la Guerre des Clones. Les forces Impériales, menées par Wilhuff Tarkin, procédèrent à des arrestations, des exécutions et des massacres de masse sur Antar 4 en représailles de l’allégeance de la lune à la Confédération des Systèmes Indépendants durant la Guerre des Clones.
Après la fin des Atrocités commises sur Antar, des problèmes de SSPT se déclarèrent chez des soldats clones de l’Empire.
Voici le diagnostique du front sur Antar.
Rapport de situation - Centre de rééducation Impérial - Coruscant
Conséquences de l’ordre 66 sur le psychisme des clones
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Le SSPT ou syndrome de stress post-traumatique chez les clones de l’empire galactique
Les symptômes de ce mal, souvent « invisible », sont peu nombreux chez les clones de l’empire si l’on compare aux Stormtroopers non clonés, les clones ayant été conçu pour ne pas ressentir de stress. Des effets de stress post-traumatique ont toutefois été constatés chez des sujets clonés : perturbation du sommeil, cauchemars, troubles cardiaques, hyper vigilance. Autant de troubles qui ne se transforment que de manière rarissime en maladies chroniques. Avant le début du traitement, les clones survivants se sentent en permanence en danger, hantés par les images et les sons qui leur font revivre sans cesse leurs traumatismes vécus sur le champs de bataille d’une planète éloignée. Ces symptômes ont une durée de vie relativement courte chez les sujets clonés, d’une part grâce à leurs métabolismes accélérés et d’autre part à l’efficacité des traitements de la médecine de l’Empire.
Les clones ont en effet, dans la plupart des cas, bien répondu aux traitements. Lors de leurs retours dans le rang, ils éprouvent une anxiété anticipatrice résiduelle et souffrent seulement occasionnellement d’insomnies légères. La lésion est alors considérée comme consolidée.
Aucune manifestation de ralentissement ou d’agitation sur le plan psychomoteur n’a été constatée suite aux traitements.
On constate dans leurs comportements les caractéristiques suivantes :
- Euthymie, mais présence d’anxiété anticipatoire résiduelle qui persiste malgré le retour au sein de la troupe; cette crainte est centrée sur la peur de se retrouver seul dans un contexte semblable aux circonstances du choc.
- Bon contact avec la réalité, aucun indice d’élément délirant ou hallucinatoire. Pas de trouble du cours de la pensée.
- Aucune manifestation d’atteinte des fonctions cognitives supérieures (pas de troubles de l’attention, de la concentration et de la mémoire notés).
- Bonne autocritique. Jugement adéquat.
- Aucun doute sur leur fidélité à l’empire.
Dans presque tout les cas, les clones ayant subit un premier choc réagissent bien au traitement.
Les campagnes lointaines, en particulier celles basés sur la répétition des affrontements asymétriques, les fréquents changements de systèmes, ont favorisé ce genre de pathologie. En contraignant les stormtroopers à des bons en vitesse lumière extrêmement stressants, cela augmentant considérablement la probabilité de dégâts de type post-traumatique, alors même que les clones réagissent habituellement bien aux dégâts psychique sur eux-même.
Ainsi, Au Centre de rééducation Impérial à Coruscant, l’unité d’aide psychologique prodigue aux blessés revenant des zones de combat de toute la galaxie un traitement efficace. Quelque 2 à 5% des clones de retour de mission sont touchés par ce syndrome de choc poste traumatique et 1,3 à 2,4% des stormtroopers sont soignés dans ce centre.
Selon une enquête portant sur les différentes planètes où les clones ont été impliqués, un pourcentage non négligeable des stormtroopers clones souffraient de perturbations psychologiques ou de dépression majeure. Sur les zones d’engagement, les enquêteurs de l’empire estiment que l’exposition au combat provoque des traumatismes mentaux chez près de 5% des clones.
Mais si cette problématique est encore relativement peu évoquée, c’est qu’elle cache un tabou liant troubles psychiques et l’utilité même pour laquelle les clones ont été conçus, ainsi admettre cette défaillance équivaux à une inutilité difficile à accepter.
Selon un sondage effectué par l’Association psychiatrique de l’empire, 61% des clones interrogés estimaient que demander un soutien pour des problèmes psychologiques aurait un impact irréversible sur leur carrière au sein de l’armée impériale. Dans le même sondage, 83% des soldats avouaient également qu’un tel soutien les déprécierait par rapport aux autres clones.
L’armée de la république galactique était déjà consciente de l’enjeu du problème: «Il existe une culture selon laquelle si on a besoin d’aide, c’est un signe de faiblesse», admettait, il y a quelques années le général Obi-Wan Kenobi, alors commandant de la 3ème armée de Système.
Confronté à ces statistiques inquiétantes sur le plan de l’état psychologique des clones, et afin de prévenir ces problèmes, des psychologues sont déployés désormais sur le terrain afin de déceler les signes avant-coureurs de stress post-traumatique chez les soldats.
L’empire a lancé depuis quelques années ces programmes de prévention et accentué les efforts de dépistage des problèmes psychologiques après que les tentatives de modifier les clones génétiquement s’avera impossible.
Reste que, toujours selon une étude de l’empire, près des 8/10ème des soldats souffrant de troubles psychologiques ne cherchent pas à se soigner parce qu’ils craignent d’être purement et simplement éliminés, puisque devenu inutiles. Dans les faits, on estime que la moitié d’entre eux n’obtiennent que des soins psychologiques minimaux.
Le syndrome 66
On relève à ce jour 237 cas de clones qui, suite au développement d’un syndrome de stress post-traumatique, provoquant le terrain fertile, ont permis l’éclosion d’un second symptôme beaucoup plus ancien. Ce premier SSPT inhilé sans doute par la puce dont ils sont porteurs.
Ces soldats, qui ont participé à la guerre des clones et à la grande purge des Jedi, ont tous étés confrontés à des exécutions sommaires lors des atrocités commises sur Antar environ un an après la création de l’Empire Galactique. Ils ont rapidement montrés des signes de SSPT sur le plan psychique, ces clones ont tout d’abord présenté un tableau clinique d’anxiété s’accompagnant de troubles du sommeil, d’irritabilité et d’hypervigilance, pendant le traitement de ces premier symptôme, mais après une quinzaine de jours en moyenne, il a été constaté l’apparition de nouveaux symptômes relevant d’un acte plus ancien.
Suite au développement de ce deuxième syndrome que l’on nommera «Syndrome 66», entre 140 et 170 jours après le premier choc sur le champ de bataille, les symptomes constaté avaient subi une modification en trouvant leurs origines, non plus dans le choc précédant mais dans un choc plus ancien. Ils se révélaient être directement lié à la grande purge qui a fait suite à l’ordre 66.
Les conséquences psychiques sur les 237 clones isolés par l’étude de ces cas, sont d’ordre de souvenirs répétitifs de l’événement et de phénomènes d’évitement, agoraphobie, sensation de trahison, dissonance cognitive, désidentification, paranoïa, flashs back traumatisants, dépression ou actes auto-agressifs pouvant conduire au suicide. Il est à noter que ces symptômes n’ont pas été constatés chez ces 237 soldats de l’empire après le premier choc post-traumatique.
L’image traumatique de ces clones, est revenue exactement telle qu’elle a été perçue. Cela veut dire qu’elle a pénètré dans l’appareil psychique, qu’elle s’est installée, tel un corps étranger interne, attendant un choc pour être libéré. De là, l’extrême difficulté à s’en séparer une fois révélé, puisqu’elle ne se lie pas avec le reste du conscient ou de l’inconscient, ayant été « cachée par l’action de la puce intégrée au sujet ». Elle reste là telle qu’elle est et resurgit à la conscience telle qu’elle était.
Ces clones ont, par la suite, re-développés les symptômes similaires au premier choc en y ajoutant ces traumatismes lié à l’ordre 66, qui s’avère lui beaucoup plus tenace et intraitable à ce jour. Une fois isolé l’origine de ce trauma, il est fort probable que le sujet soit éliminé.
« Cet ordre venait du mal en personne, les âmes Jedi errent toujours là-bas à mon avis » CT-3568/413, soldat clone de la république puis de l’empire après l’ordre 66, résume ainsi sa réaction a l’entame de la grande purge Jedi. Un choc subit sur Antar à agit comme déclencheur de ce que le clone ressent comme de la trahison envers les Jedi. Il se retrouve hanté par les images et les sons qui lui font revivre sans cesse ce calvaire qui a eu lieu il y a 1 ans et qui n’était pas apparu jusque là.
Comme d’autres clones ayant vécu ces évènements particulièrement traumatisants, l’ancien soldat clone souffre de ce double choc post-traumatique. Comme les 237 autres clones isolés par l’étude, ils ont tous participé de près à la grande purge, ont tous apparemment bien réagi à cet ordre 66, ils ont ensuite, plusieurs mois plus tard, tous révélé les mêmes symptômes après un choc particulièrement violent lors des atrocités qu’ils ont commis sur Antar.
On peut affirmer à plus de 93% que les conséquences du syndrome 66 sur les sujets ne seront pas réversibles, les risques d’actes de destructions de ces sujets, envers eux-mêmes ou envers les intérêts de l’empire sont plus que probable.
On estime que ces 237 cas révélés ne sont pas révélateurs de l’ampleur du problème.
Il est à craindre que tous les sujets ayant participés à la grande purge, ou du moins ceux ayant participés, de près ou de loin, à la destruction des Jedi, soient également touchés par ce syndrome. Des études plus complètes afin d’évaluer la puissance du choc nécessaire pour libérer ce syndrome 66 sont en cours. Il est en revanche difficile d’évaluer l’impact surles sujets ayant subit un choc indirect, c-à-d ayant eu une réactions de choc post-traumatique faisant suite à la connaissance de l’ordre 66 et de ce que cela impliquait, sans pour autant y prendre part.
Les estimations approximatives sur le nombre de sujets touchés, directement ou indirectement, en tout les cas présent aux moments de faits ayant entrainé la mort d’un ou de plusieurs Jedi, ces estimations ont été réalisées sur la base du nombre de Jedi existant au moment des faits. Environ 10'000 Jedi ont été traqué et pour la plupart exécuté. On pense qu’au total environ 100'000 à 200'000 clones ont assisté à une ou plusieurs exécutions. Le nombre de cas ayant subit un choc indirect est difficilement estimable mais on pense à un chiffre entre 100'000 et 400'000.
En conclusion, et selon la synthèse des différentes statistiques faites aux quatre coins de l’Empire, les craintes de voir se multiplier les probabilités de récurrences destructrices contre l’Empire sont d’ordre élevé à très élever. Par la présente nous mettons en garde les autorités impériales sur la probabilité de voir le nombre de clones touché par le syndrome 66 se multiplier de manière fulgurante jusqu'à atteindre un plafond que l’on estime entre 200'000 et 500'000 sujets.